• Mercredi matin, pluie, vent et orage, temps idéal pour partir...

    Nous nous élançons dans la traversée du golf de Gascogne avec déjà un force 7 bien établi et une pluie battante. Une fois contourné l'île, nous sortons juste le génois et filons à 6nds, et cela jusqu'au lendemain après-midi.

    La météo commence à se fausser par rapport au réel, puisqu'au lieu d'avoir un vent soufflant à 25nds du Sud, nous avons 12 nds de l'ouest.

    On s'embarque donc dans des manœuvres avec trinquette, génois... en ciseau

    Des orages un peu partout, avec beaucoup de pluie en-dessous.

    Nous sommes à 250 milles des côtes et voilà qu'un petit oiseau se ramène pour faire la sieste...

    Pas trop de mouvement autour de nous.

    Durant les 2 dernières nuits, nous réussissons à choper du 20 nds.

    MesAnges glisse dans les vagues et glissons aussi sous la couette...

    Mais après des descentes en luge, au petit matin, nous apercevons enfin la Terre.

    Et voilà donc notre périple qui touche à sa fin.

    De bons souvenirs de cette vie en bateau mémorable.

    Un grand merci à tous chers lecteurs de nous avoir lu et commenté.


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  • Mercredi matin, au port de Funchal, le soleil se lève et illumine le port de ses plus beaux éclats, vent calme, ciel bleu, nous visualisons les cartes météos en prenant un petit déjeuner. Malheureusement, pas de vent du Sud nous portant jusqu'à la semaine prochaine. Seulement, l'heure tourne et nous devons être du Côté de Belle île vers fin mai.

    Pas le choix, nous allons devoir tirer des bords.

    Et départ cet après midi. Je retourne me coucher pour profiter une dernière fois d'un lit calme.

    Course, provisions de pain, et essence faite à la dernière minute, et nous voilà parti à 17h au moteur pendant 2h.

    Vers 19h le vent se fait sentir, et la grimace de maman se rallonge...

    Potage à mi-bol, pour pas déborder, nous réchauffant bien le corps avant d'entamer notre première nuit : quart de papa : 21h à 23h et 2h à 5h

                           mon quart : 23h à 2h et 5h à 8h

    Dans la nuit de mercredi, nous passons sous Porto Santo à une allure de 5nds.

    Musique à fond dans les écouteurs, je me régale, quant à maman, elle se cramponne pour ne pas tomber.

    Ciel dégagé durant les deux premières nuits avec un paysage d'étoiles magnifique.

    Vent variant de 10 à 14nds.

    La troisième nuit lors de mon quart, l'ais me sonne m'alertant d'un porte-conteneur venant d'Ouest et prenant la direction de Gibraltar. La mer n'est pas assez grande, nous nous passons à 100m l'un de l'autre. Très surprenant, il ne s'est pas décalé et pourtant n'est en aucun point prioritaire. Après une mi-nuit au moteur la quatrième nuit, la houle et le vent se manifeste plus à hauteur du cap St Vincent. Nous prenons des ris par-ci par-là. Vitesse variant de 4 à 6nds, toujours au près mais sous 20nds.

    Papa et moi faisons du toboggan... bah oui, on glisse dans le lit he

    MesAnges penche beaucoup. Nous savons qu'une dépression se trouvant au Nord va se pointer d'ici quelques jours, nous prenons cap sur Lisbonne (Cascais) pour faire un point météo. Le sixième jour, nous passons dans le rail des cargos à 6nds sous 21nds de travers avec la houle qui suit. Il faut se tenir à l'intérieur, on se prend des secousses.

    L'alarme ne fait que sonner. Nous appelons quelques cargos pour savoir s'il nous passe devant où derrière. Vers 9h, nous commençons à capter du réseau et faisons un point météo. La dépression va arriver demain avec des 35nds de vent. Nous allons donc nous reposer au mouillage de Cascais pendant quelques jours et devrions partir samedi avec 30nds de vent dans le dos.

    Repos pour l'équipage... bien mérité

    Ah oui au faite, on a une moyenne de 100 milles parcourus par jour (24h) pour un parcours au près.


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  • Et oui, les vacances sont terminées et il est temps pour nous de rentrer chez nous.

    Pour la première étape, qui consiste à rallier Lanzarote à Madère ayant choisie une météo très calme, nous avons mit 5 jours en parcourant dans les 300 milles. Vent en journée variant entre 5 et 9 nds puis la nuit descendant en dessous de 4 voir même parfois un zéro pointé. Mer calme, on croit presque être au mouillage. Plusieurs fois, nous avons rencontré des dauphins solitaire  long de 5m. MAGISTRAL moment!!

    Nous sommes arrivés dans la soirée avec l'idée de passer cette prochaine nuit au mouillage mais cela s'est finit au port (car trop de houle) avec, les flics et la ribambelle du port pour nous faire payer sans attendre. Pas le temps de se poser, on nous impose d'être à la douane puis ensuite à la capitainerie. 

    Très rapiat et cher en plus.

    Mais bon, l'heure nous l'impose, et du repos au calme ne nous fera pas de mal.

    Maintenant, un regard sur les météos futures direction Muros (Galice).

    Un départ mardi serait à prévoir mais les conditions météos sont faible et dans la mauvaise direction.

    Nous avons un chrono donc si il faut passer plus de temps en mer, nous le passerons.


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  • Cet article est déjà paru en fevrier dernier et s'est mal positionné dans le site. Vous l'avez donc certainement déjà lu.

    Pas plus tard qu'hier, samedi, nous nous sommes préparés à un coup de tabac, les météos annoncent un avis de vent frais ( force 6 ) mais des vents allant à plus de 35nds d'Ouest.

    Nous y sommes protégés à Anfi del Mar, mais on pense que la mer du vent va réussir à contourner la digue et à venir à notre rencontre.

    De toute façon, nous n'avons pas le choix car tous les ports sont blindés, et on préfère autant être au mouillage.

    Donc, samedi, préparation de MesAnges au gros temps en enlevant l'ancre à l'arrière et en se repositionnant plus enfoncé vers la digue.

    C'est samedi soir, les bateaux au mouillage se sont préparés au mauvais temps :

    -le bateau suisse ( qui nous a donné la wifi disponible au mouillage ) a gardé son ancre arrière mais s'est attaché à l'avant à un corps-mort en plus de sa chaine

    - le ketch rouge ( inhabité ) est sur une bouée avec aussi pas mal de chaine

    - le ketch blanc au fond ( une personne âgée vivant à bord ) a lâché son ancre arrière en se positionnant comme nous, face au vent, mais lui, n'est pas très loin des rochers

    - et le ketch de 8-9 m carrément en dehors du port et entièrement ouvert au large

    Voila, 5 bateaux au mouillage et tous paré aux mauvais temps qui ne vas pas tarder à se gâter.

    Vers 19h un autre petit voilier de 7m nous rejoint en se mettant sur des bouées de scooter de mer. Ensuite le gars a quitté son bateau pour rejoindre la terre en annexe, on ne l'a pas revu de la soirée.

    Vers minuit, le vent se lève brusquement, et les chaines se tendent.

    La houle fait de même.

    Vers 4h du mat, on sort dans le cockpit voir comment ça se déroule pour les autres.

    no problem... sauf pour le ketch à l'extérieur de la digue qui fait face aux 2 m de houle.

    L'éolienne quant à elle s'amuse et les batteries ont grand la bouche ouverte.

    MesAnges remue pas mal, de belles rafales se font sentir.

    Le jour se lève peu à peu, papa sort la caméra pour filmer le déchaînement des flots.

    Tous les bateaux sont présents mais nous regardons attentivement le ketch qui fait face aux imposante déferlante qui ne manquent pas de rincer son pont, parfois, on ne voit même plus sa coque tellement il descend. C'est abominable pour lui car il est impossible de tenir debout.

    Le bateau fait des embardées dans tous les sens.

    OH!!!! son annexe s'est fait retourner par une déferlante avec sont moteur.

    Et il n'est pas possible pour lui de la ramener car le bateau bouge trop

    Le vent rugit à 38 nds, le ketch blanc remue pas mal aussi et n'est vraiment pas loin des rochers.

    Papa commence à prendre son café quand le petit bateau glisse doucement vers les rochers.

    Papa prend quelques seconde avant de comprendre que l'amarre tenant le bateau au bloc de béton au fond de l'eau s'est cassé.

    On appelle donc en catastrophe le port à la vhf pour lui signaler francais-espagnol-anglais que le bateau part dans les rochers.

    Nous ne pouvons rien faire car nous ne sommes pas équipés pour l'aider, pareil pour les autres bateaux.

    Le petit bateau n'est plus qu'à 20m des côtes, le zodiak de la capitainerie fait son apparition, mais pas bien vite... va-t-on assister à un fracas??

    Nous ne faisions que filmer la scène. un scooter se ramène à toute vitesse, et ils ont pu remorquer à temps le bateau qui n'était plus qu'à 5m des rochers, ouf

    Ce n'est pas pour autant que le temps s'arrange, des violentes pluies se font sentir et vers 11h le ketch qui tient bon contre les vagues lâche en pétant sa chaîne. Obligé pour lui de partir en laissant sa chaîne au fond de l'eau. Par contre on ne sait où est allé son annexe, peut-être échoué, en tout cas pas de chance pour ce monsieur qui est obligé de partir. Ensuite un hélicoptère rejoint le ketch qui n'a plus de ligne de mouillage et qui donc demande de l'aide pour aller dans un port. La houle s'est amplifiée à 3m avec un bon grain par-dessus.

    15 minutes passent lee ketch a disparu dans le grain.

    Quant à nous et les 3 autres bateaux bateaux, nous tenons bon.

    Le plus dur est passé et il a fallu attendre jusqu'à 15h que le vent se calme pour reprendre notre place avec l'ancre à l'arrière pour faire face à la houle.

    Ouf, quelle bonne nuit on va faire.


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  • Vers janvier dernier, j'ai pêché un poisson pas très gros mais plutôt bizarre ...

    je l'ai donc vidé, dépecé avec surprise car la peau c'est très bien enlevée en un seul morceau et je me suis retrouvé avec un morceau tout propre, à chaire blanche.

    Donc le mode de cuisson est choisie, ce sera au court bouillon avec pomme de terre au beurre. Hum un régal, en plus il n'y a pas d'arrête,  puis ...

    3 heures après les plaintes commencent à arriver.

    premiers symptômes de l'intoxication surviennent dans les 3 heures suivant l'ingestion de la toxine. L'évolution se fait en différentes phases de gravité croissante :

    1. paresthésies au niveau de la bouche et des extrémités, accompagnées de signes digestifs comme des nausées, plus rarement des vomissements ou une diarrhée ;
    2. incoordination motrice, altération de la motricité sous forme d'un paralysie incomplète de la musculature squelettique ;
    3. troubles de la déglutition, de la phonation et mydriase bilatérale, paralysie généralisée avec troubles ventilatoires ;
    4. paralysie respiratoire avec maintien de la conscience, hypotension et bradycardie, voire collapus et coma. Décès possible, le plus souvent par asphyxie.

    Mais ceci était sans compter sur la haute protection de MesAnges. Effectivement, j'ai bien decoupé de poisson qui etait un Fugu (d'ailleurs, il m'avais semblé avoir rédigé un article en demandant qui connaissait ce genre de poisson, bizarre, je ne le retrouve pas) et je l'ai visiblement très bien fais.

    ;-). Il faut dire que j'ai fais un stage chez les grands maîtres japonnais pour connaitre les secrets d'une préparation sans faute. L'erreur aurait été impardonnable et sans appel. ;-)

    Bref, je dois encore une fière chandelle à mon Ange qui d'habitude me fait des blagues, mais là, chapeau... il s'est surpassé !

    C'est grâce à Michel de Taoumé que je connais maintenant cette espèce de poisson poison pas recommandable mais assez bon malgré tout (nous pouvons le dire)

    Merci Michel qui n'en revient toujours pas ... :-)

     

    LA MORT S'EST INVITEE SUR MesAnges

     


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