Si vous faites un zoom sur la carte, c’est l’icône vert au milieu de la côte Est de Majorque.

30 milles parcourus sous un mauvais 

temps :

•   pluie  
•   nuages avec quelques brouillards
•   froid de canard        
•   houle variant de 1 à 3 m de côté pendant 3 h et en arrière pendant 2 h
•   vent soufflant de 20 à 30 nds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous étions sortis du mouillage tranquille et paisible pour rejoindre Porto Cristo et avancer dans notre périple. La météo avait annoncé un vent ne dépassant pas les 25 nds (légèrement dépassé) et une houle du Nord à 2m (juste 1m de différence… sinon tout va bien =) ).

Nous étions prévenus que ça ne serait pas un temps de demoiselle.

En ciré, on hisse la grand-voile avec un ris déjà anticipé et ensuite, le génois.

Sorti de l’anse, le vent monte facilement à 20 nds et les creux à 1,5 à 2m de travers.

Le temps de passer le cap, les vagues s’écrasent contre les rochers et partent dans le sens inverse, il y a du ressac. On est dans l’action dès le début.

Nous filons à 4, 5 nds avec des pics à 6 nds. La houle s’intensifie quelques fois et le vent monte à 25 nds. 2 ris dans la Gv et 3 dans le génois, nous filons à 5-6 nds. Malgré le vent permettant une stabilité, la houle croisée nous fait pencher de droite à gauche, très embêtant et dangereux pour aller au petit coin. 

Il existe, « attention c’est avec les moyens du bord » la technique de la bouteille de lait. 

Elle consiste à faire pipi dans la bouteille directement. Eviter la bouteille d’eau =). Très efficace, en tous cas lors de ces navigations.

PS : merci à Claude ! de nous avoir donné ce conseil, il est bien utile, tout comme la bouteille =)

 

Nous passons le cap où nous allons bientôt avoir vent et houle dans le dos.

Des bourrasques de vent à 30 nds viennent pencher MesAnges, on décide d’enrouler le génois et de sortir la trinquette. Nous commençons à passer le cap, il est dans les 12H et nous préparons le casse-croûte qui sera des raviolis. Passé ce cap, le vent est à 30 nds et la houle, 3m. On descend la GV et allons nous faire porter par la trinquette. Il fait froid, et j’ai les mains gelées, dur dur pour descendre la GV. On continue à avancer à 6-7 nds avec juste la voile tempête. 

 

Quelques surprises inattendues : des dauphins sont allés à notre encontre sautant et surfant dans les vagues. 

Dans le même sens que nous, sorti de nulle part, un voilier au moteur nous passe à 50 m devant nous, une grande frayeur, le gars ne nous a même pas regardé, je ne sais même pas s’il nous a vu. Grosse frayeur quand même car 50 m, c’est peu. On continue à naviguer pendant encore 2h.

Il est 17h, ça souffle encore, nous avons rangé toutes les voiles et sommes au moteur et rentrons dans une sorte de goulet avec au bout à gauche le port et à droite, un petit espace pour nous mettre au mouillage.

Enfin le moteur éteint, nous nous reposons de cette journée fatigante et froide.

 

 

Et la nuit aussi a été froide 11°C au minimum et le lendemain matin, il faisait plus chaud dehors qu’à l’intérieur. Mais le soleil nous a réconforté toute la journée avec 20°C. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lavage de la fameuse bouteille de lait  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Un agréable mouillage à 50 m du port, les navettes, bien sur, accélèrent en sortant pour nous faire des vagues, surement pour que l’on aille au port. Bref, nous y sommes restés 2 jours.

Je me suis d’ailleurs baigné dans cette eau turquoise, tellement belle et froide : 14,3 °C précisément AGLAGLAGLA !!!!

En combinaison, c’était un peu plus supportable, je suis allé voir l’ancre, bien enfouie dans le sable et j’ai remarqué une sorte de poteau, mesurant 10 cm de diamètre et étant à 1 m en dessous de l’eau, nous avons un tirant d’eau de 2 m, on ne passerait pas. On essaie donc de prendre un repère pour ne pas se la prendre lorsque nous repartirons.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette photo me rappelle celle prise aux îles du Lérins, St Honorat, à Cannes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Seuls au mouillage.

Nous sommes allés dans la ville, mais un peu vieillotte. Petite ville avec de vieilles maisons et pas mal de commerces à l’abandon. Seul le port est assez sympathique sous le ciel bleu.

 

Dimanche matin, sommes allés au petit marché avec quelques producteurs locaux, et avons trouvé notre bonheur, tomates, poivrons, oranges… à des prix assez bas. Cela nous a ravis !