Un repos bien mérité après cette traversée éprouvante, mais ce n'est que de courte durée...

Le problème des îles volcaniques, est qu'elles ont des montagnes, créant ainsi un vent catabatique : Un vent catabatique, du grec katabaticos qui veut dire descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids d'une masse d'air froide dévalant un relief géographique. Diverses conditions météorologiques sont nécessaires pour son déclenchement : une inversion de température en altitude et un faible gradient de pression possiblement accompagné d'une dépression en aval. Une fois le processus enclenché, la masse d'air froid s'accélère et la vitesse du vent peut être extrêmement élevée (plus de 300 km/h), nettement plus que le vent anabatique.

On retrouve les plus spectaculaires vents de ce type en Antarctique ou en Arctique au Groenland, en particulier autour de Tasiilaq où il prend le nom de Piterak. Cependant, il peut se produire partout où les conditions nécessaires sont réunies. Le mistral et la bora sont ainsi deux vents catabatiques européens connus mais le vent qui descend des montagnes par une nuit dégagée et froide en est un autre exemple.

Donc le vent prévu à 15 nds s'est avéré plus fort...

Et nous accueillons nos amis les bretons qui étaient partis en même temps que nous mais de Porto, je vous présente Lambarena skippé par Thierry et Catherine ainsi que Thierry, un équipier.

Pour plus d'infos, voir leur blog : http://titicathyoun.e-monsite.com

Les marins font connaissances avec toujours de bonnes histoires qui nous apprennent beaucoup.

Nous profitons du savoir en mécanique du capitaine de Lambarena pour nous dire ce qu'il pense du pilote auto, car depuis quelques temps, le pilote grésille et émet des clac.

C'est pas très rassurant, car un pilote, c'est très important.

La conclusion de Thierry est que ça pourrait venir du moteur, mais pour ça il faut être au port pour le démonter sereinement.