Chantal m'a gentiment invité à faire une croisière de deux jours en partant du port Canto (Cannes) à St Tropez puis revenant au port de départ. Sans hésiter j'ai répondu oui avec bien sur l'autorisation des parents.

Donc le lundi soir, je prends mon baluchon, un au revoir à MesAnges et direction navire Passion III.

La météo annonce du 6 à 11 nds pour la journée du lundi et un BMS (bulletin métérologique spéciale pour mardi). 30 à 40 nds sont annoncés dans la journée de mardi.

 

22 milles pour aller à St Tropez 

 Après une nuit passée au port Canto, le vent est peu présent. A 9h30, nous larguons les amarres et prenons la direction de la mer avec GV et génois sortis. 

 

 Quelques oiseaux se promènent 

 

 

Pour l'instant la météo est correcte par  rapport à la vitesse du vent mais pas son angle. Le vent s'amuse soufflant dans tous les sens.

 

 

Bon appétit 

 

 

 Il est 13h, le vent est tombé, un petit coup de moteur pour ne pas arriver dans la nuit.

 

 Il est 19h, Passion III est arrivé, amarré et se repose avec ses copains.

Nous, nous en profitons pour nous dégourdir les jambes et visiter cette belle ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Un petit remontant à la place des Lices.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Imprévu : le vent s'est levé soudainement, montant dans les 20 nds. La houle rentre dans le port provoquant un grand clapotis très chiant. Nous avons oublié de ranger la voile dans son lazy-bag, donc, en pyjama, nous nous grouillons de ranger cette voile avec ce vent aveuglant et frais. Passion bouge pas mal, nous décidons de doubler ses amarres. Nous retournons en bas manger les bonnes galettes faites par BIBI (je ne me vante pas, c'est pas tous les jours que je prépare la cuisine ).

Le matin se lève, ça  souffle encore. Chantal ne me réveille pas, elle attend que le vent se calme. 5 min plus tard, le vent s'est dissipé et moi, je me réveille, il est 8h30 et nous prenons le petit dej'.

La météo affiche toujours un BMS, nous allumons donc la VHF sur le canal 16 pour avoir les infos du CROSS MED (c'est la sécurité de la mer).

Le temps de nous préparer et de payer la nuit passée, le vent n'a pas hésité à se lever de nouveau avec 15-20 nds.

Nous partons quand même et si le vent se fera de plus en plus fort nous prendrons la direction de St Raphaël. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sorti du port, nous installons 2 ris sur la GV et mettons un mouchoir de génois.

Le vent se montre ponctuel  faisant des pointes à 22 nds.

A la barre franche, le bateau devient de plus en plus dur.

Le vent, qui est à notre 120 monte à 26 nds. Nous enroulons le génois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sorti de la rade de St Tropez, le vent est tombé à 2 nds. On allume le moteur, et continuons la route du retour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un bon 2h de moteur, nous sommes à quelques milles de Cannes et le vent s'est levé à 15nds.

Passion s'amuse comme un fou et n'hésite pas à pencher. 

Il est 17h, Passion III est revenu à sa place, la voile est rangée, tout est finit.

Nous n'avons donc pas eu de vent, et la météo était donc fausse... Mais d'un seul coup, les girouettes qui étaient orientées EST ont tournées de 180 degrés pour être OUEST et le vent à soufflé direct à 20 nds. On a  donc évité le BMS de peu.

PS : merci pour cette superbe croisière Chantal.

Qu'es-ce qu'une antenne AIS : Une antenne AIS permet de détecter un bateau (comme le radar) mais celui-ci donne des informations tels que son nom, sa vitesse, sa trajectoire et la route de collision s'il y en a une. Ca sert beaucoup lors des navigations de nuits puisqu'on ne connait pas la trajectoire du bateau ni si il y a une route de collision. L'antenne AIS s'ajoute au radar.

 

Chacun dans la soute, nous faisons passer le cable dans les conduits bien cachés de la table à carte à l'arrière du bateau.

 

Pour faire passer le cable dans les gaines, il faut utiliser  un messager. Hors nous avions un ancien cable qui  reliait l'ancienne carte GPS à sa petite antenne. On s'en est donc servit pour nous guider.

 

 

Cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas été dans une maison.

Un grand merci à l'équipage d'Atalante (le voilier) pour ce très bon repas et l'invitation.

 

Nous avons due changer de feu de mat la dernière fois car usée. J'ai mal attaché le cable qui était en haut du mat et, qui donc, est tombé. Grosse galère pour le faire remonter.

Explications : je suis monté tout en haut du mat avec une garcette (petit cordage) en lui rajoutant du plomb. Je l'ai fais descendre à l'intérieur du mât (sans la voir) jusqu'à ce que papa, en bas, l'attrape. Mais c'est pas si facile. Le mat est divisé en deux compartiments. Un pour les drisses, les gros cordages, et un autre tout petit en milieu de mat pour les fils électriques. On ne le voit pas et donc c'est un coup de chance si le fil passe dedans. Donc après plusieurs essais, la garcette arrive aux mains de papa. Il attache le fil électrique à la garcette et je la remonte. PAF!!! La garcette a lâché. On recommence tout avec plusieurs essais pour arriver dans le bon trou. Je la remonte jusqu'en haut du mât. Arrivé en haut, le cable a déjà ses cosses. Il ne me reste plus qu'a préparer les fils de la lampe. Tout devient plus difficile lorsqu'on est suspendu à 14m de hauteur 

 

 

 

 

Les fils ne s'accroche pas bien dans les cosses. Faire très attention à ne rien faire tomber. Au bout de plusieurs serrages. Les fils sont bien attachés et emboités via le cable. Je demande à papa d'allumer...

Coup de chance, la lumière.......... ne s'allume pas. Il faut donc inverser les cosses. Ceci fait avec bien sur la difficulté du fil qui ne s'accroche pas bien dans la cosses, papa allume la lumière. MIRACLE, la lumière s'illumine. Je commence à isoler les fils, mais un fil se "retire" de la cosse. Vénère, je lui dit que ce n'est pas bien et qu'il n'est pas gentil. Je serre, il tient. YOUPIE. Je les isole et je colle la lampe.

1h en tout.  ouille ouille ouille les guiboles.

 

MesAnges est tout beau tout propre, il est prêt à redescendre dans l'eau. Nous avons demandé une aide de la capitainerie puisque nous n'avons pas réparé le cable de l'accélérateur du moteur. Il fallait le changer mais pas assez de temps. Donc il ne nous reste plus que le ralenti pour avancer.

 

 

 

 

 

 

Un dernier lustrage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous retrouvons enfin notre place dans le calme... 

Une chose de faite