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Pour ceux qui n'ont pas de carte des Canaries, voici un plan montrant leurs dispositions :
Graciosa se situe tout en haut à droite de la carte au-dessus de Lanzarote.
Une magnifique île :
Pas loin de 6h d'avance sur Lambarena, MesAnges a bien filé affichant une moyenne de 7.5 nds.
Sans oublier que c'est pas totalement les vacances...
Une ville en plein désert ressemblant au Maroc
Avec un peu "d'attraction"...
Et un peu de sport pour rester en bonne santé
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Comme vous l'a dit Dofasol, depuis que notre ordinateur a rendu l'âme, le blog n'a pu être à jour, mais le père noël est passé...
Nous sommes aujourd'hui bien loin de Porto Santo...
Al puerto de Funchal ( ce qui se dit en français : au port de Funchal )
Le port est situé au Sud de Madère. Le dernier port de l´ile de Madère avant une traversée de 2 jours et 1 nuit.
Dans ce port, MesAnges est accompagné de Lambarena et de Wiliwaw ( un bateau de 13 m avec parent et 2 filles à bord... que nous retrouverons plus tard avec... )
Navigation dur á la barre et du vent bien présent
Je pense que je n'ai pas besoin de dire que la nuit n'a pas été des plus calme
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La barre à roue doit mesurer dans les 1m60...
Pour info, nous avons un bateau de 12m avec un moteur de 50cv
Ceci est un moteur de ... 160 cv sur un bateau de 16m, énorme, mais c'est pas tout, à bord de MesAnges, il y a 3 batteries de services et une de moteur, et bien sur le bateau de Miguel, il y en a pour une tonne de batterie soit si je m'en rappelle bien, 16 batteries
Et oui, nous sommes belle et bien sur un bateau.
Derrière les escaliers, une vitre et après le moteur.
Ah oui j'oubliais, quand Miguel a reçu le moteur, et bien, il l'a démonté de fond en comble pour mieux le connaître
Un four de maison, et deux plaques à induction
Le plafond
Ce hublot là était très prisé sur les anciens bateaux car il permettait de voir ce qu'il se passe dehors sans être mouillé puisque l'on reste à l'intérieur.
Le tableau de bord ( encore en configuration )
Pour info, ce bateau est en construction depuis 7 ans...
A l'avant du bateau, c'est l'atelier avec la machine à laver, les machines et outils...
Ceci est à la base un taquet de ponton...
Et le meilleur pour la fin, je suis sur que vous n'auriez jamais pensé à ça :
Le centre de la table se monte avec 3 lumières dans de l'aluminium qui a été recyclé à partir de bouteille de plongée.
Et le must du must, 3 robinets, un pour le whisky, le second pour l'eau et le troisième pour le pinard.
Et Miguel nous a dit que l'eau servait à se rincer la boucher pour passer du whisky au vin
Si je m'en souviens, 300l de whisky, 500 litres d'eau et 400l de vin....
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Un repos bien mérité après cette traversée éprouvante, mais ce n'est que de courte durée...
Le problème des îles volcaniques, est qu'elles ont des montagnes, créant ainsi un vent catabatique : Un vent catabatique, du grec katabaticos qui veut dire descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids d'une masse d'air froide dévalant un relief géographique. Diverses conditions météorologiques sont nécessaires pour son déclenchement : une inversion de température en altitude et un faible gradient de pression possiblement accompagné d'une dépression en aval. Une fois le processus enclenché, la masse d'air froid s'accélère et la vitesse du vent peut être extrêmement élevée (plus de 300 km/h), nettement plus que le vent anabatique.
On retrouve les plus spectaculaires vents de ce type en Antarctique ou en Arctique au Groenland, en particulier autour de Tasiilaq où il prend le nom de Piterak. Cependant, il peut se produire partout où les conditions nécessaires sont réunies. Le mistral et la bora sont ainsi deux vents catabatiques européens connus mais le vent qui descend des montagnes par une nuit dégagée et froide en est un autre exemple.
Donc le vent prévu à 15 nds s'est avéré plus fort...
Et nous accueillons nos amis les bretons qui étaient partis en même temps que nous mais de Porto, je vous présente Lambarena skippé par Thierry et Catherine ainsi que Thierry, un équipier.
Pour plus d'infos, voir leur blog : http://titicathyoun.e-monsite.com
Les marins font connaissances avec toujours de bonnes histoires qui nous apprennent beaucoup.
Nous profitons du savoir en mécanique du capitaine de Lambarena pour nous dire ce qu'il pense du pilote auto, car depuis quelques temps, le pilote grésille et émet des clac.
C'est pas très rassurant, car un pilote, c'est très important.
La conclusion de Thierry est que ça pourrait venir du moteur, mais pour ça il faut être au port pour le démonter sereinement.
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