• Nous nous sommes apperçu que certaines cales avaient de l'eau. 

    Premier geste, la goûter. Humm elle est bonne, elle n'est pas salée. Ouff tant mieux...

    Apres une recherche méticuleuse par l'équipage nous avons trouvé le fautif. Il s'agit du chauffe eau qui diffuse un goutte à goutte regulier ... sans bruit ....

    Apparement il s'agit du clapet de sûreté et de sécurité numéro 35 du plan ci-joint.

    il faut savoir aussi qu'une petite pièce de ce "clapet " m'est resté entre les doigts. C'est genre une pièce pour actionner un poussoir ou tourner ... je ne sais :-(

    QUESTIONS

    A quoi sert cette pièce ?

    Puis-je la remplacer par une autre ayant la meme fonction ?

    Voilà si vous avez des idées je suis prêts à vous écouter.

    (exception) voici un schéma de la chose, j'ai identifié le numéro 35 comme etant celui-là mais l'erreur est possible...

    A vous lire

    A VOS CLAVIERS

    De l'eau dans les cales ! ON COULE ! !


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  • Bonjour à tous,

    On avance doucement car nous avons le vent dans le nez depuis Anfi del Mar.

    Notre traversée vers Fuerteventura, environ 50 MN au depart de puerto Tiliarte aurait dû nous porter par vent de travers de 10, 15 nds mais non ce fut 5 à 0 ! Pendant 5, 6 h. Et oui quelques fois il n'y a pas de vent entre les iles des Canaries...

    Du coup au lieu d'arriver vers 18, 20 h, nous avons fait la sieste sur une mer plate et avons renoué avec la navigation de nuit puisque nous sommes arrivés à Morro Jable a 2 h du matin. Conditions idéales pour une reprises des marques. Nous y sommes restés un jour sans aller à terre car trop de vagues sur la plage, puis le lendemain direction Gran Tarajal, 20 MN. Toujours le vent dans le nez à tirer des bords bien éloignés de notre destination avec 20 noeuds etablis et la houle de face bien sur. MesAnges c'est bien fait arroser et notre passage au port sera bien profitable pour tous. La dernière fois c'était  à Tenerife Santa Cruz vers le 10 janvier... plus de 2 mois sans aller au port, pas mal. 

    Donc nous somme au port à Gran Tarajal. Certains aiment bien cette ville, et bien ce n'est pas notre cas, immeubles assez délabrés, port desert, encore plus que lors de notre passage en decembre dernier. Le marché  est très grand puisqu'il y a qu'un seul marchand de légumes... 

    Nous sommes ici quelques jours car le vent va monter 25, 30 nds et voire plus. On laisse passer cela tranquillement.

    A bientôt,

    ha oui, pas de photo (sauf urgence) car le port n'a pas de wifi, c'est le top quoi !


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  • Après être resté 2 mois à Anfi del mar, nous avons décidé qu'il était temps de changer d'endroit, et pourquoi pas aller sur Teneriffe. Donc un départ tôt, une journée prévue à moins de 10 nds, mais il faut s'y fier à 20% car le vent entre les îles varie entre 20 et 30nds minimum, ce sont des vents à effet venturi (définition : Le théorème de Bernoulli permet de comprendre ce phénomène : si le débit de fluide est constant et que le diamètre diminue, la vitesse augmente nécessairement ; du fait de la conservation de l'énergie, l'augmentation d'énergie se traduit par une diminution d'énergie, c'est-à-dire une dépression. Prenez les 2 îles qui ont un écart de 50 milles c'est énorme, mais par rapport au monde,c'est minuscule, emmenez 20 nds de vent qui vont passer par les île comme dans un entonnoir, la vitesse augmentera obligatoirement).

    Après quelques jours passés dans les rares mouillages de Téneriffe, nous tentons un départ vers Gomera qui n'est qu'à 20 milles avec vent très faible. Mais, pas encore passé la pointe que toute une flotte de bateau à voile fait-demi tour. Des vents de 30 nds en pleine face. On est donc revenu sur notre mouillage et avons recommencé le lendemain. Sans succès, un vent en pleine face de 20nds, acceptable mais arrivée prévue pour 21h alors qu'il n'y a que 20 milles. Un orage bien menaçant arrive sur nous...

    Donc tous ces impondérables ont fait faire demi-tour à MesAnges.

    En attendant, l'horloge tourne, et nous devons être du côté de Belle-île vers début juin.

    Donc pas de troisième tentative, nous retournons sur Anfi... sous orage et vent de 30nds durant la nav.


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  • Le jour se lève tranquillement sur Anfi del mar, ciel bleu, pas un nuage à l'horizon, de la part de la météo on devrait avoir 30 nds dans la journée du Nord, mais qui dit Nord, dit incertain car nous sommes au Sud de l'île, nous sommes plus ou moins protégés par les montagnes. Donc on ne devrait pas trop s'inquiéter.

    Nous commençons à prendre notre petit déjeuner visage au soleil qui chauffe déjà.

    Une baignade par-dessus tous ça, mais on y rentre difficilement.

    L'éolienne commence à se faire entendre, nous sommes ancrés à l'avant et à l'arrière.

    Il est 10h, 19 nds de vent, on est pas bien ici, le crazy jet ( bateau de grande de vitesse ) est très près et les rochers aussi.

    On attend une accalmie pour enfin lâcher l'ancre arrière à laquelle on laisse un pare-battage ( pour ensuite la récupérer ) puis je remonte vite  l'ancre avant pour ne pas rentrer dans le crazy jet car on est plus tenue par l'ancre arrière.

    Ensuite nous partons un peu plus loin et jetons notre pioche entre deux voilier rouges ( l'un sur bouée, l'autre sur ancre )

    Une chose à savoir, il faut se méfier des bateaux sur corps mort ( bouée ) car il n'ont pas le même cercle d'évitement : petit cours pratique :

    Quand un bateau mouille dans 10m de fond, il doit mettre environ 4 fois la longueur du fond soit dans cet exemple 40m de chaine, donc son rayon est de 40m et son diamètre, 80, et oui on reste pas au même endroit, on bouge en fonction du vent.

    Quant au bateau qui est sur une bouée, cette bouée est attachée à une chaine qui descend au fond s'accrocher à un bloc en béton.

    Mais lui, n'est qu'à un mètre de la bouée donc rayon : 1m et diamètre : 2m

    Maintenant imaginez, vent du Nord, on jette notre ancre derrière le bateau rouge pour ensuite reculez de 40m, jusque là, no problem, on est loin de lui.

    Mais imaginez ensuite, le vent tourne au Sud, le bateau sur bouée recule donc de 2m et nous de 80m ... et oui boum, donc vigilance.

    Pioche posée, chaine déroulée, tout va bien, on commence à préparer la pâte à pizza. Voilà que le vent tourne légèrement à l'est, on est plus qu'à quelques 10m du bateau sur bouée, on rajoute 10m pour s'en écarter. Pas besoin de partir aucune météo n'affiche de vent d'Est.

    Nous reprenons donc notre cuisine, 25nds de vent, l'éolienne tourne à plein régime.

    Puis tranquillement le vent diminue puis  tourne à l'Ouest à 10nds.

    Maman s'exclame d'abord doucement : "euh, on se rapproche quand même un peu du bateau".

    Puis crie : " vite on va lui rentrer dedans ! "

    On remonte en catastrophe, et MesAnges commence à toucher le bateau, papa y vient au main, c'est notre arrière qui commence à embrocher l'avant, papa essaie de l'écarter à la main car on risque de péter les bossoirs.

    J'allume rapidement le moteur et enclenche la marche avant... BIIIIIIP!!!

    Le moteur s'éteint.

    Oh la merde!

    Je crois qu'on s'est prit un bout dans l’hélice, le vent n'arrange pas les choses, le bateau français crie d'allumer le moteur. Je plonge sans savoir si elle est froide. Je vois bien un gros cordage appartenant au bateau rouge dans l'hélice par 7-8 tours.

    Je demande à maman de prendre le couteau dans les marches, puis je replonge le plus vite possible car papa a du mal à tenir les deux bateaux distants.

    2 annexes nous rejoignent, celle des français et celle de notre voisin le suisse pour nous venir en aide.

    J'ai coupé un bout, avec l'adrénaline qui monte et le non-envie d'embrocher notre arrière, j'oublie de prendre une grande inspiration.

    Je commence à dérouler le bout coincé autour de l'hélice espérant qu'on est rien cassé au niveau du moteur et de l'inverseur.

    Le suisse pousse notre bateau pour aider papa à tenir le bateau à bout de bars, et le français me prend le bout.

    MesAnges s'écarte doucement du bateau pour se positionner face au vent

    On rallume le moteur, hourra il fonctionne, on remercie grandement les 2 annexes avant de se replacer plus loin.

    On recommence difficilement à reprendre nos activités.

    Quelques tests sur le moteur tout est opérationnel, un grand merci à volvo penta ( la marque du moteur ) d'avoir installer une sécurité  au cas où le moteur se prendrait un bout dans l'hélice, et un grand merci aux deux annexes pour leur aide.

    Que d'émotions, pas d’égratignure à déclarer.

    Il y avait personne à bord du bateau comme je l'ai dit dans l'ancien article, il est inhabité.

    Oufffff!!!

    j'ai mérité une bonne pizza.


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  • Pas plus tard qu'hier, samedi, nous nous sommes préparés à un coup de tabac, les météos annoncent un avis de vent frais ( force 6 ) mais des vents allant à plus de 35nds d'Ouest.

    Nous y sommes protégés à Anfi del Mar, mais on pense que la mer du vent va réussir à contourner la digue et venir à notre rencontre.

    De toute façon, nous n'avons pas le choix car tous les ports sont blindés, et on préfère autant être au mouillage.

    Donc, samedi matin, préparation de MesAnges au gros temps en enlevant l'ancre à l'arrière et en se repositionnant plus enfoncé vers la digue.

    C'est samedi soir, les bateaux au mouillage se sont préparés au mauvais temps :

    -le bateau suisse ( qui nous a donné la wifi disponible au mouillage ) a gardé son ancre arrière mais s'est attaché à l'avant à un corps-mort en plus de sa chaine

    - le ketch rouge ( inhabité ) est sur une bouée avec aussi pas mal de chaine

    - le ketch blanc au fond ( une personne âgée vivant à bord ) a lâché son ancre arrière en se positionnant comme nous, face au vent, mais lui, n'est pas très loin des rochers

    - et le ketch de 8-9 m carrément en dehors du port est entièrement ouvert au large

    Voila, 5 bateaux au mouillage et tous paré au mauvais temps qui ne vas pas tarder à arriver.

    Toute une histoire ce coup de vent...

     

    Vers 19h un autre petit voilier de 7m nous rejoint en se mettant sur des bouées de scooter de mer. Ensuite le gars a quitté son bateau pour rejoindre la terre en annexe, on ne l'a pas revu de la soirée.

    Vers minuit, le vent se lève brusquement, et les chaines commencent à se tendre.

    La houle fait de même.

    Vers 4h du mat, on sort dans le cockpit voir comment ça se déroule pour les autres.

    no problem... sauf pour le ketch à l'extérieur de la digue qui fait face aux 2 m de houle.

    L'éolienne quant à elle s'amuse et les batteries prennent tout ce qu'elles peuvent.

    MesAnges remue pas mal, de belles rafales se font sentir.

    Le jour se lève peu à peu, papa sort la caméra pour filmer le déchaînement des flots.

    Tous les bateaux sont présents mais nous regardons attentivement le ketch qui fait face aux imposante déferlante et qui ne manquent pas de rincer son pont, parfois, on ne voit même plus sa coque tellement il descend. C'est abominable pour lui car il est impossible de tenir debout.

    Le bateau fait des embardées dans tous les sens.

    OH!!!! son annexe s'est fait retourner par une déferlante avec sont moteur.

    Et il n'est pas possible pour lui de la ramener car le bateau bouge trop.

    Le vent rugit à 38 nds, le ketch blanc remue pas mal aussi et n'est vraiment pas loin des rochers.

    Papa commence à prendre son café quand le petit bateau de 7m glisse doucement passant de avant-babord à arrière-tribord par rapport à MesAnges.

    Papa prend quelques seconde avant de comprendre que l'amarre tenant le bateau au bloc de béton au fond de l'eau s'est cassé.

    On appelle donc en catastrophe le port à la vhf pour lui signaler ; en francais-espagnol-anglais ( frangnolglais )  que le bateau part dans les rochers.

    Nous ne pouvons rien faire car nous ne sommes pas équipés pour l'aider, pareil pour les autres bateaux.

    Le petit bateau n'est plus qu'à 20m des côtes, le zodiak de la capitainerie fait son apparition, mais pas bien vite... va-t-on assister à un fracas??

    Nous ne faisions que filmer la scène. Un mec en slip déboule en  scooter, fait le tour du bateau et réussit à remorquer l'embarcation à la dérive qui n'était plus qu'à 5m des rochers, ouf

    Ce n'est pas pour autant que le temps s'arrange, des violentes pluies se font sentir et vers 11h le ketch qui tient bon contre les vagues lâche en pétant sa chaîne. Obligé pour lui de partir en laissant sa chaîne au fond de l'eau. Par contre on ne sait où est allé son annexe, peut-être échoué, en tout cas pas de chance pour ce monsieur qui est obligé de partir. Ensuite un hélicoptère rejoint le ketch qui n'a plus de ligne de mouillage et qui donc demande de l'aide pour aller dans un port. La houle s'est amplifiée à 3m avec un bon grain par-dessus.

    15 minutes passent, le ketch a disparu dans le grain.

    Quant à nous et les 3 autres bateaux, nous tenons bon.

    Le plus dur est passé et il a fallu attendre jusqu'à 15h que le vent se calme pour reprendre notre place avec l'ancre à l'arrière pour faire face à la houle.

    Ouf, quelle bonne nuit on va faire...


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