• Les navigations s’enchainent

     Quitté la jolie ville d’Alméria, nous voilà reparti sur les flots vers le bassin Atlantique.
    Le beau temps est avec nous et la météo prévoit un vent de 20 nds dans le dos tout le long de la nav, soit 2 jours 1 nuit non-stop. C’est donc notre première nuit ENTIERE avec un vent au-dessus de 15 nds, j’insiste sur ce mot car il nous est déjà arrivés de quitter un mouillage à 4h du matin parce que mal protégé avec un vent de 30 nds. Donc pour l’instant, nous naviguons à côté du rail de cargo ( oui, à partir de Gibraltar et dans tout l’Atlantique, il existe des rails de cargo, pas interdit pour les plaisanciers, mais ce sont les cargos les privilégiés. Les rails sont très peu conseillés à passer, où alors ne pas trainer car il en passe où plutôt passait 1 tous les 15 min. L’indice des bateaux de marchandises donnait 11 000 sur l’eau dans l’année en 2008. Et vous serez surpris quand je vais vous dire que l’indice est descendu à 300 et que ça diminue encore. Donc ne dîtes pas que le commerce va bien =)
    Bon à part le rail désert, nous avançons rapidement et avons parcouru 30 milles en  5h.
    Après avoir perdu le rappala fétiche de papa lors de notre nav vers Alméria, papa a changé de méthode et a mit un poulpe à la place du poisson. Changement de poisson dit pêche différente …
    Une sorte d’anguille faisant 30 cm très facile à ramené malgré qu’il s’est détaché en arrivant devant le bateau. Nous avons eu le temps d’abord, de l’étudier et d’avoir un descriptif de ce poisson.
    Possible de le manger en aiguillette, mais on l’a perdu donc pas besoin de réfléchir à la cuisson =)

    Les navigations s’enchainent

     

     
     
     Lors de mon quart, les cannes sont rentrés, nuit noire jusqu’à 3h du matin où la lune a enfin montré le bout de son nez.
    Le radar me bip, le paquebot a déjà été repéré en visuel. Il quitte Malaga et va rejoindre le rail pour ensuite remonter l’Espagne. Il est passé à moins de 500m de nous à une vitesse de 15 nds environ.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les navigations s’enchainent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La deuxième journée fut une fête pour maman surtout. Les dauphins nous ont fait des acrobaties, des sauts et même des saltos pour nous dire un au revoir. C’était incroyable…
    Face à Gibraltar, on remarque déjà la différence de vitesse entre la tablette et celle du bateau.
     
    Explication en mode thématique : 
     
    Une ailette permet d’afficher la vitesse du bateau, elle tourne dans l’eau. Si par ex, nous faisons cap au Sud à 6 nds et que nous avons un courant de 1 nds venant du Sud, donc contre nous, le bateau affichera une vitesse fausse car le courant fait tourner l’ailette plus vite d’un noeud soit  : 7 nds alors que sur la tablette ( vitesse donné par rapport à la position du bateau à un satellite ) elle affichera une vitesse de 5 nds.
    La houle est aussi une influence, si elle est contre le bateau, la vitesse fait tourner plus vite l’ailette alors que si la houle nous pousse, tout comme le courant, l’ailette ira moins vite mais la vitesse du GPS sera augmentée.
     
    Donc maintenant que vous avez comprit ceci, « la vitesse fond » désigne la vitesse du bateau et « la vitesse vraie » désigne celle donnée par la tablette/GPS .
     
    AHAH, c’est pas de la tarte la navigation.
    C’est pourquoi des marins méditerranéens préfèrent naviguer en méditerranée car pas de problème de courant alors que les marins de l’Atlantique n’aime pas la méditerranée car c’est une « baignoire » : souvent des coups de vents sans prévenir, s’agite souvent tout comme une baignoire, un coup beaucoup de vent, puis le lendemain, calme absolu.

     

    Les navigations s’enchainent

     

    Un tanker passant à 500m derrière nous.
     

    Les navigations s’enchainent

     

    Les navigations s’enchainent

     

    Les navigations s’enchainent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les navigations s’enchainent

     

     

     

    En face de vous, nous sommes.
    Avec une piste d’atterrissage pour passer une bonne nuit aww

     

     

     

     

    Les navigations s’enchainent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les navigations s’enchainent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La baignade impromptue :
     

    Les navigations s’enchainent

     

     

    Je sais pas mais je sens que vous allez rire…

     

    En lavant le bateau, j’ai déroulé le tuyau en avançant, puis ça s’est bloqué, j’ai fais comme la plupart des jeunes… j’ai tiré… PLOUF!!!

     

    OHLALALA, je crois que je sais ce que c’est…

    J’arrive à l’arrière de MesAnges et ne trouve plus le diable.

    OH NON!!!

    Il est partit dans les 4,5m d’eau dégueulasse du port.

    Je préviens papa, et lui dit surtout de ne rien dire à maman, sinon elle va me faire la morale mad

     

    Donc avec beaucoup de courage je mets mes palmes ainsi que mon masque et mon tuba et ensuite je commence à tremper les pieds, quelques cris pour exprimer ma joie et dire que l’eau est très chaude no

    Les navigations s’enchainent

     

     

     

     

    qu’es ce que j’en veux à ce tuyau bad

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les navigations s’enchainent

     

    Je vois à peine mon bras, c’est la peur de l’inconnu oh
    Je prends une gaffe et descend jusqu’à ce qu’il apparaisse, là debout, en mode je prends une tasse de café, tout va bien, il est là.

     

     

     

     

    Les navigations s’enchainent

     

     

    Je ressorts victorieux avec un diable remplit d’or, non c’est dans les comptes pour enfants.
     Vérité : je ressors gelés, content mais je caille en plus il y a le vent qui me gèle, et je suis obligé d’attendre que papa ait finit sa douche pour aller me chauffer beurk

     


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  • Arrivé dans la journée au port bien sympathique, nous avons pris place et avons pris nos habitudes : charger les batteries, laver le bateau, laver le linge etc…
     
    Nous avons visiter ce village, les maisons sont magnifiques : 

    Le port d’Alméria où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Alméria où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    La capitainerie
     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    MesAnges en mode séchage… smile

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

     Ca se bouscule sur le remblai…. he

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

     Pot de confiture de fraise fait maison ( un petit clin d’oeil à JP winktongue ) 

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

     

    Et pour l’anniversaire de maman, un excellent repas

     

    Le port d’Almérimar où nous y sommes restés 4 jours

     

    Joyeux anniversaire mamounette wink2


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  • Alicante à Alméria

     26H09 de navigaion pour faire 120 milles et n’être plus qu’à 130 milles de Gibraltar.
    Nous avons tracé pendant une après-midi avec une pointe à 10,2 nds.
    D’ailleurs, les dauphins étaient ravis, et la tortue aussi…
     

    Alicante à Alméria

     

    La première journée fut la plus venteuse : 15 à 23 nds dans le dos avec une petite houle de 1 à 2M poussant MesAnges à faire de beaux surfs, ce qui je crois, a bien amusé les dauphins.
    Et dans la soirée, alors que le vent s’est calmé, je passe à 50 cm d’une tortue. J’appelle tout le monde et on fait demi-tour en ajustant les voiles pour prendre quelques photos.
    C’était la première fois qu’on voyait une tortue, c’était bizarre.
    Maman nous a dit que ça faisait 2 belles choses et : « jamais 2 sans 3 »
    Et bien maman, tu as raison.
     
    Le soir, vers 20h, la canne… de papa encore une fois à sonnée. On était à l’intérieur et n’entendait rien. C’est maman qui nous a alerté alors qu’elle était avec nous. On réduit les voiles pour diminuer la vitesse et commençons à mouliner. Ouhlala, c’est vraiment dur. Je prends la place de papa et mouline à mon tour. Après 15 min à épuiser le poisson, on l’aperçoit à même pas 5m de MesAnges. Voyant le « morceau », on décide de descendre l’annexe pour avoir un meilleur accès au poisson depuis la jupe. Le poisson est encore fort et essai à tout prix de s’échapper. Papa arrive à l’amener juste à côté de la jupe, il pèse dans les 12kg, c’est un thon et mesure 60 cm.
    J’essaie de le mettre dans l’épuisette mais celle-ci est trop petite. Je prends du coup la gaffe pour essayer de le porter dans l’annexe mais il est trop lourd. Le fusil sous-marin est dans le fond de la soute et on a pas le temps de le prendre.
    je ressaie donc de le porter vers l’annexe et en même temps, le leurre s’est enlevé de la bouche du thon et je ne le tient plus qu’avec la gaffe. Je le soulève vers l’annexe mais n’y arrive pas. Le Thon se bat une dernière fois et réussit à s’échapper.
    On l’a perdu.
    Les boules, on repart à nos occupations en mode triste OOOIIIINNNN !!!!  cry
     
     
    Passé la nuit qui a été calme, on continue notre route jusqu’à 5h de l’après-midi où nous arrivons enfin au mouillage.
    Un apéro s’impose… intello
    A la vôtre.

    Alicante à Alméria


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  • Depuis notre premier mouillage à Calpe, nous avons pensé à une solution pour arrêter le tangage lorsqu’il y a peu de vent et que vient une toute petite houle du large. La côte espagnole possède très peu de mouillages protégés du large. C’est donc la méthode de l’ancre à l’arrière que nous avons prit. Ca consiste à placer le bateau face à la houle au lieu d’être face au vent.
    PS : ne pas faire cette méthode lorsqu’il y a du vent car ça peut devenir dangereux.
    Comment mettre une ancre à l’arrière : tout d’abord ancrer avec l’ancre à l’avant en se positionnant face à la houle. Ensuite, prendre l’annexe avec l’ancre dedans tout en laissant un boute attaché au bateau.
     

    De mouillages en mouillages

     

    De mouillages en mouillages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Arrivé à Benidorm, même système, mettre l’ancre à l’arrière.

     

    De mouillages en mouillages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ancre lâchée cool

     

    De mouillages en mouillages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De mouillages en mouillages

     

    De mouillages en mouillages

     

    Sur l’eau, comme toujours, il y a la police qui patrouille et d’autres bateaux de sécurité.

    Des bouées jaunes appelées « bouée de 300 m » sont installées à 300 m des plages. Ce qui veut dire qu’aucun engin à moteur n’a le droit d’y pénétrer. Nous nous y sommes mis mais à la limite et l’ancre à l’arrière était dans la zone. Un vigile est arrivé et nous a demandé de partir. On lui a montré qu’on n’était pas dans la zones mais il n’a rien voulu entendre. On a laché un peu de moue à l’arrière et avons remonté 5m de chaine à l’avant. Le vigile est ensuite partit. On voulait aller à la plage mais en annexe avec le moteur c’est interdit, donc on a longé la zone jusqu’au rocher ou j’ai déposé les parents pour ensuite revenir au bateau. Arrivé au bateau, papa m’appelle à la VHF pour me dire que c’est interdit d’utiliser le moteur, hors le surveillant de plage a tors puisque nous étions en dehors des bouées, mais lui non plus n’a rien voulu entendre. Pour reprendre les parents, je suis donc partit avec les rames direction la plage. Et nous avons regardé sur le livre « permis cotier » et c’est bien marqué « noir sur blanc » qu’aucun engin a moteur ne doit pénétrer dans la zone des 300 mètres. Mais je crois que le plagiste n’a pas comprit et il n’était pas content lorsque je suis arrivés sur la plage. Je suis désolé mais c’est une embarcation  gonflable sans moteur. Rien voulu entendre, il appela ses collègues à la VHF pour je ne sais quoi dire. Je pris les parents dans l’annexe et sommes partis vers MesAnges. Apres avoir relu le livre avec les bouées jaunes, nous n’étions pas en infraction. Nous avons quitté quand même le mouillage pour ne pas prendre le risque d’aller au commissariat. On a pas que ça à faire mad
     
    Donc on continue notre chemin vers un mouillage pas loin d’Alicante.

     

    De mouillages en mouillages

    Bonne soirée chers lecteurs wink2

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  • Nous voilà sur la côte espagnole

     

    Notre record avec MesAnges a été battu lors de la traversée Ibiza / Calpe ( en Espagne )
    66 milles parcourus en 12h05 à une vitesse moyenne de 5,5 nds.
    Vitesse record de 9,4 nds et je viens à l’instant de savoir que non, ce n’est pas le record de MesAnges ,  il a fait du 10,9 nds à Majorque lors du mauvais temps ( 30 nds dans le dos avec une houle de 2-3 m avec juste trinquette ) .
    Mais cette vitesse de 9,4 nds s’est déroulée lorsque nous avions le spi.
    15 nds dans notre 130° à une vitesse record de 9,4 nds : IMPRESSIONNANT.
    Parti tôt le matin à 4H36, nous sommes arrivés à Calpe à 16H32.
     
     
    Nous nous sommes mis au mouillage à 50 m du port.
    Première nuit mouvementée car houle de côté. Très peu dormi.
    Deuxième nuit au port car 1 m de houle en pleine face. Je ne vous dis pas le « bordel » lorsqu’il faut aller du bateau à l’annexe ou le contraire…

     

    Nous voilà sur la côte espagnole

     

    Nous voilà sur la côte espagnole

     

    Nous voilà sur la côte espagnole

     

    Nous voilà sur la côte espagnole

     

     

    Nous voilà sur la côte espagnole 

     

     Et oui, sans la voiture, c’est comme ça les courses …

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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